CHOUCHA, LA PERLE DU CAUCASE, UN LIVRE DE JEAN-MICHEL BRUN

A travers une enquête menée dans les territoires dévastés par l’occupation arménienne, Jean-Michel Brun raconte l’histoire de Choucha, la capitale culturelle de l’Azerbaïdjan, et du conflit qui oppose l’Azerbaïdjan à son voisin arménien.

Pourquoi Choucha (Şuşa en azéri) est-elle surnommée « la perle du Caucase » par Alexandre Dumas ?

L’histoire de cette citadelle imprenable du Haut-Karabakh, en Azerbaïdjan, est fascinante. D’abord, la ville et sa région furent longtemps un phare intellectuel et artistique d’Asie centrale. Berceau et muse de nombre de poètes, compositeurs, artisans et artistes, son patrimoine époustouflant lui valut le surnom de « petit Paris » qui laisse deviner ce qu’étaient sa splendeur d’antan, son rayonnement des rives de la Caspienne aux confins de l’Asie centrale.

Motivé au départ par un reportage sur la situation politique et militaire de la région, Jean-Michel Brun s’est rendu sur place. Grand reporter, il voulait constater de ses propres yeux, de façon impartiale, les effets du conflit armé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. En comprendre les causes en bon journaliste. Mais au fil d’une enquête menée dans un territoire dévasté par la « Guerre de 44 jours », il a décidé de rédiger un récit de voyage. Un témoignage pour attester de ce qu’il reste, en raconter l’histoire, pour mieux comprendre les causes du conflit bien sûr, mais aussi et surtout pour aider à restaurer ce fief dont il ne reste que des ruines et du rêve.

Il suit notamment l’historien Elchin Ahmedov, natif de Choucha, qui revient pour la première fois dans sa ville natale, dévastée par près de 30 ans d’occupation arménienne.

Ce livre raconte enfin les réalités dont, pour des raisons qui tiennent plus à la politique intérieure qu’à la recherche des faits, on ne parle pas en France. Les Arméniens du Caucase, instrumentalisés par une diaspora ultra-nationaliste, sont aussi les victimes d’un conflit qui les dépasse, où il apparaît que les azerbaïdjanais sont loin d’être les agresseurs comme veut le faire croire la droite française bien-pensante.

Il aborde notamment l’histoire de la présence des Arméniens, de leur cohabitation avec les autres peuples de la région, ainsi que de leur coexistence mouvementée avec les autres communautés chrétiennes. Il s’appuie notamment sur les récits des observateurs français, militaires ou civils, russes, allemands, américains ou français, comme Alexandre Dumas, et du travail des historiens, arméniens comme Serge Afanasyan, ou azerbaïdjanais, comme Rahman Mustafayev, docteur en histoire, actuellement ambassadeur au Pays-Bas, après avoir été en poste en France.

Le présent livre est donc bien davantage qu’un guide du Karabakh : il est un instrument essentiel pour appréhender les richesses de la culture azerbaïdjanaise et comprendre la géopolitique de la région.

LES AUTEURS

Jean-Michel Brun, journaliste et cinéaste, a effectué de nombreux reportages pour les grands magazines d’information des télévisions françaises et étrangères. Spécialiste du monde arabo-musulman, il publie, dans plusieurs journaux et magazines français et internationaux, des articles et documentaires sur les pays du Golfe,le Caucase, l’Asie Centrale et l’Europe.

Elchin Ahmedov, né à Choucha, est professeur en sciences politiques à Bakou. Il présente régulièrement à la télévision nationale une émission sur sa ville natale et le Karabakh.

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